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Quel outil SEO pour vos mots-clés ?

Chercher des mots-clés est très important pour avoir un texte parfaitement optimisé. Sans eux, vous cuisinez un plat sans saveur pour les moteurs de recherche. Cela signifie un contenu qu’ils vont ignorer. 

En effet, les mots-clés SEO sont au cœur de toute stratégie de référencement naturel. Leur importance est donc capitale pour avoir des contenus performants qui génèrent du trafic. Pour trouver les plus pertinents, vous avez besoin d’au moins un logiciel performant. Dans cet article, je vous parle des outils SEO pour les mots-clés les plus attractifs.

capture écran accueil ranxplorer

Pourquoi utiliser un outil SEO pour les mots-clés ?

Bien sûr, pour trouver des mots-clés, vous pouvez vous rendre sur Google et trouver des suggestions facilement. Toutefois, son aide sera limitée, car il vous manquera une donnée essentielle : le volume de recherche. De quoi s’agit-il ? Du nombre de recherches mensuelles faites en moyenne sur un mot-clé. 

Or, c’est un indicateur marketing indispensable pour savoir si le keyword choisi représente un intérêt ou non. Pour simplifier un mot-clé : 

  • Recherché 0 fois n’apporte aucun visiteur ;
  • Recherché 2 400 fois peut vous apporter un trafic intéressant. 

En réalité, c’est un peu plus compliqué. Les termes les plus populaires ne sont pas forcément ceux qu’il faut choisir ! Vous devez analyser la concurrence pour découvrir si ce mot-clé est : 

  • Très concurrentiel avec beaucoup de sites internet positionnés dessus et potentiellement indétrônables ;
  • Concurrentiel avec sites que vous êtes en mesure de dépasser ;
  • Peu concurrentiel et donc atteignable.

D’ailleurs, il y a une nuance à apporter sur le volume de recherche à 0. Ce n’est pas forcément un mauvais choix. Vous abordez une nouvelle thématique qui va connaître un boom dans les mois à venir ? Alors, préparer un contenu sur ce thème. Sans concurrence, vous arriverez à avoir une bonne position sur la SERP. Le moment venu, votre article va générer du trafic qualifié.

Alors, un outil SEO pour les mots-clés est indispensable pour : 

  • Connaître le volume de recherche ;
  • Se faire une idée de la concurrence ;
  • Vous aider à choisir vos mots-clés principaux et secondaires ;
  • Faire une bonne optimisation de vos contenus SEO

 

Existe-t-il des outils SEO pour mots-clés gratuits ?

En réalité, vous pouvez utiliser les versions gratuites de logiciels SEO payants. C’est la meilleure solution pour ne pas dépenser un centime. Néanmoins, vos recherches  sont limitées à un nombre restreint chaque jour. 

Alors, quel outil utiliser en créant un compte gratuit ?

Je vous donne mon avis sur ces deux logiciels.

Semrush 

capture écran semrush

Semrush est un très bon outil, précis et équipé de multiples fonctionnalités. Le tableau de bord vous fournit de façon claire : 

  • Le volume de recherche en France et dans d’autres pays ;
  • L’intention de recherche : une notion indispensable pour être sûr de produire le bon contenu. Cette dernière n’est pas évaluée par tous les outils, mais il est facile de la déduire directement depuis la SERP. 
  • La difficulté du mot-clé SEO : cet élément est souvent présent sur ce type d’outils. Pensez bien que ce n’est qu’un indicateur qui ne remplace pas une véritable analyse de la concurrence. 
  • Une suite de variantes de mots-clés : elle est limitée à une dizaine de possibilités avec la version gratuite ;
  • Les questions posées par les internautes : là aussi, cette option est limitée à quelques propositions ;
  • Un groupe de mots-clés est proposé.

Semrush en version gratuite convient pour une recherche de mots-clés ponctuelle sur un texte. La version payante a un coût très important. Il faut être un consultant SEO  ou référenceur avec de très nombreux projets pour supporter le prix de l’abonnement. Si c’est uniquement pour la rédaction web, c’est hors budget. 

Ubersuggest 

capture écran ubersuggest

Je n’aime pas Ubersuggest. Toutefois, ce n’est que mon avis. Certaines interfaces plaisent mieux que d’autres et peut-être que vous aimerez l’outil de Neil Patel à la folie. Des rédacteurs aiment l’utiliser.

En fait, il manque parfois cruellement de précision. C’est son principal inconvénient. Un exemple concret : j’ai fait la même recherche que sur Semrush (voir la capture d’écran), et il ne me sort aucune donnée… Pourtant, il y en a ! En fonction des requêtes, il n’est pas toujours d’une grande aide !

Du coup, j’ai refait une recherche différente. Cette fois, j’ai eu de la chance. Alors, vous avez un tableau de bord avec : 

  • Le volume de recherche ;
  • La difficulté SEO ;
  • Un tableau de la recherche au fil des mois qui est tronqué en version gratuite ;
  • Une liste de mots-clés ;
  • Une liste des concurrents avec des informations qui ne sont disponibles que pour les trois premiers résultats. 

 

Le meilleur outil SEO pour vos mots-clés 

J’ai essayé plusieurs logiciels au fil du temps et je suis tombée sur celui qui est pour moi le meilleur outil SEO pour vos mots-clés

Il s’agit de Ranxplorer

Oui, il est payant. Toutefois, il est beaucoup moins cher que bon nombre d’outils du marché et a un excellent rapport qualité/prix ! Ce générateur de mots-clés SEO a une très bonne base de données pour les mots-clés français. 

capture écran ranxplorer

En achetant un abonnement Ranxplorer vous pouvez : 

  • Entrez une URL pour connaître tous les mots-clés SEO sur lesquels est positionné n’importe quel site ! C’est absolument génial pour surveiller et évaluer la concurrence, mais aussi pour connaître le positionnement de votre site et repérer les pages à optimiser en priorité. Vous pourrez ainsi améliorer leur classement ;
  • Suivre un ou plusieurs sites web et leurs performances ;
  • Faire une étude de mots-clés complète.

Côté recherche d’expressions clés, vous générez une liste détaillée de mots-clés exportable .Les termes sont classés par ordre décroissant du volume de recherche. Il est également possible d’ajouter des filtres à votre recherche. 

capture écran Ranxplorer mots-clés

Quand vous cliquez sur l’un des mots de la liste, vous obtenez : 

  • Le volume de recherche avec un estimation ultra précise ;
  • Les tendances saisonnières ;
  • Le coût par clic ;
  • L’intensité de la concurrence ;
  • La liste des concurrents sur la requête avec le lien à suivre. D’ailleurs en cliquant sur “Evolution de la SERP”, vous pouvez consulter l’évolution du keyword d’un mois à l’autre. 

L’option “cocon sémantique” vous permet d’obtenir une liste de mots-clés et les métriques pour réaliser vos pages. 

Si je conseille Ranxplorer, c’est parce que c’est vraiment l’outil indispensable qui m’accompagne au quotidien. Il est clair, son utilisation est simple. Il peut également être utile pour aborder vos prospects lorsque vous avez l’ensemble des données du domaine sous les yeux. Pour moi, c’est celui qui fournit la meilleure expérience utilisateur. 

C’est donc l’outil SEO pour la recherche de mots-clés à privilégier si : 

  • Vous voulez travailler vous même sur vos requêtes ;
  • Vous êtes un rédacteur web qui cherche un générateur de mots-clés efficace. 

 

Conclusion : un outil SEO pour vos mots-clés, l’indispensable !

Que vous soyez entrepreneur ou rédacteur web, vous ne pouvez pas vous passer d’un outil SEO de mots-clés. Il est indispensable pour rechercher les mots-clés pour votre blog ou vos clients. Identifier les meilleures opportunités vous donne un avantage stratégique. 

Familiarisez-vous avec le volume et l’intention de recherche et la concurrence en SEO pour apprendre à faire votre recherche de mots-clés. Ensuite, l’outil vous fournit les données dont vous avez besoin ! Comparez les différents logiciels pour vous faire une idée de celui qui vous convient le mieux. 

Optimisation de contenu SEO : comment faire ?

Vous souhaitez optimiser vos contenus pour le SEO ? Vous avez d’anciens articles de blog à reprendre ? Pas de panique. L’optimisation de contenu SEO demande de la méthode, mais si l’on suit celle-ci à la lettre, on peut s’en sortir !

Produire des textes qui ne respectent pas les critères du référencement naturel, c’est se tirer une balle dans le pied. En effet, votre site sera tout simplement invisible. Alors, on se concentre et on se met au travail, ou on demande à sa rédactrice web préférée !

Je vous propose de découvrir ma méthode pour faire de l’optimisation votre alliée !

ordinateur sur un fauteuil pour optimisation de contenu SEO

L’étude de mots-clés avant l’optimisation des contenus SEO

Avant même de vous jeter sur votre clavier pour rédiger un article de blog, que faire ? Une recherche de mots-clés ! Sans cette étude préalable, il est difficile de savoir où on va. Vous avez une idée précise du sujet à aborder ? Bonne nouvelle, mais savez-vous si celle-ci a un intérêt pour optimiser votre SEO ? Si ce n’est pas le cas, alors votre article sera inutile pour vous apporter du trafic.

En effet, les idées d’articles sont indispensables et soigneusement consignées dans votre calendrier éditorial. Cependant, avant de tout planifier, laissez une case “mot-clé” à remplir. Celle-ci va vous permettre d’indiquer le mot-clé SEO sur lequel vous souhaitez vous positionner. Ce terme sera celui qui vous guidera sur l’optimisation de votre page.

Il faut donc concilier thèmes à aborder et mots-clés. Pour cela, utiliser un outil performant comme Ranxplorer. Il vous fournit l’indispensable volume de recherche des termes et vous aide à évaluer la difficulté SEO face à la concurrence. Et si vous ne savez pas comment vous y prendre, alors formez-vous à la recherche de mots-clés !

L’analyse de la concurrence

L’étude de mots-clés vous permet de savoir sur quel terme optimiser votre contenu. Le volume de recherche ne suffit pas à juger de la concurrence. Pour cela, il faut aller voir en direct sur la SERP ! C’est la meilleure solution pour être certain de l’intention de recherche de l’internaute. Vous allez aussi voir comment les autres textes sont rédigés, leur angle de vue, et leur degré d’optimisation. C’est ce qui permet de comprendre comment vous différencier et faire mieux !

La structure HTML d’un texte optimisé

Quel rédacteur web n’a pas trouvé des contenus sans H1 ou des balises en vrac sur des textes à optimiser ? Vous voyez, le problème, c’est que les H3 sans H2 n’ont aucune logique ! Pour être lisible par les moteurs de recherche, il faut simplement respecter cette structure : H1, H2, H3, etc.

  • Le H1 est le titre principal de l’article, à ne pas confondre avec la balise title, j’y reviendrai ;
  • Les H2 sont les sous-parties de votre contenu ;
  • Les H2 peuvent être divisés en H3 quand vous développez différentes idées. Ils permettent d’éviter la rédaction de paragraphes trop longs. Pour info : on ne dépasse pas 300 mots par Hn.
  • Les H3 peuvent être divisés en H4 si c’est nécessaire.

Les titres apportent une structure claire à votre lecteur. Ils organisent les informations et aérent le contenu. Bien sûr, ne faites pas d’articles sans H2, de H3 dans H2, sinon je vais me fâcher. Respecter cette structure HTML, c’est la base de l’optimisation de contenus SEO ! Dans vos Hn, utilisez votre mot-clé principal et vos mots-clés secondaires.

Les balises title et méta description

La balise title est le titre SEO de votre article. Quand vous faites une recherche, c’est le titre qui apparaît dans les résultats. Celui-ci doit absolument être optimisé et donc contenir votre mot-clé principal.

Un conseil : faites attention à la longueur de votre title. En fait, s’il est trop long, il sera coupé au montage et n’apparaîtra donc qu’en partie à l’internaute. Ce n’est pas génial pour l’utilisateur qui peut avoir moins envie de cliquer. 

Sa longueur est limitée en nombre de pixels. Pour plus de praticité, on se fie au nombre de caractères. La limite est autour de 60 à 65 caractères. Si vous écrivez un title entre 50 et 60 caractères, c’est très bien.

Quant à la méta description, il s’agit des quelques lignes situées sous le title dans les résultats. En 2024, Google a indiqué que celle-ci ne serait plus forcément prise en compte. Ainsi, pour la majorité des résultats, c’est un extrait issu du texte lui-même qui est désormais affiché par ce dernier.

Pourquoi ? Certaines méta descriptions incitaient au clic plus qu’elles n’informaient le lecteur sur le contenu. L’idéal est de continuer à rédiger une méta description en utilisant votre mot-clé, mais en résumant brièvement l’article. Très brièvement, puisque là aussi, la balise peut être tronquée sur la SERP. Misez sur 150 à 160 caractères.

L’optimisation sémantique

Tout texte doit avoir un contexte. C’est ce qui facilite sa compréhension par le lecteur ou par l’algorithme. Pour cela, votre texte doit avoir une sémantique qui se rapporte à votre sujet. C’est quoi le vocabulaire sémantique ? Tout simplement, l’ensemble des mots qui renvoient au thème développé par le texte. Une bonne optimisation de contenu SEO passe par l’utilisation d’un vocabulaire riche et varié. 

Imaginons que vous écriviez un texte sur les couchages pour chien. Il s’agit de votre mot-clé principal. Vous pourrez utiliser le vocabulaire suivant : chien, canidé, panière pour chien, panier, lit pour chien, coussin pour chien, tapis, repos, confortable, toutou, animal de compagnie, couverture, etc.

Comment trouver vos mots-clés sémantiques ? Dans les textes déjà rédigés sur le web ou avec un outil approprié. Cela va vous faire gagner du temps et vous permettre d’optimiser suffisamment votre texte.

J’ai testé plusieurs outils. J’ai utilisé pendant un temps 1.fr, mais je le trouvais un peu dépassé. Je vous conseille Thot SEO. Il est très simple à utiliser. Une fois votre mot-clé principal entré, il génère une liste de mots à utiliser et leur occurrence.

Cet outil a aussi d’autres avantages. Il vous donne des idées de sujets, de sous-titres, de title et de méta descriptions issus de la concurrence. En plus, les url des sites concurrents sont fournies et vous pouvez comparer les contenus. 

Thot vous donne un scoring pour une optimisation optimale. Attention : restez naturel quand vous utilisez le vocabulaire dans votre texte. Si vous n’atteignez pas le score conseillé, pas de panique. Regardez quel est le pourcentage d’optimisation des autres contenus dans la SERP et visez un score supérieur.

L’optimisation SEO d’un contenu déjà publié

Quel texte faut-il optimiser ?

Quel texte déjà publié mérite d’être optimisé ?

  • Un texte qui n’a jamais été optimisé précédemment ;
  • Un texte qui n’a jamais décollé parce que le mot-clé est mal choisi ;
  • Un texte qui a du mal à se positionner et qui se trouve en 2e page de Google qu’on veut rendre plus performant ;

Comment procéder ? Dans le cas où le texte n’a jamais été optimisé, il faut suivre les étapes précédentes. Assurez-vous que l’ensemble de votre structure Hn est SEO friendly

Si le texte n’est pas optimisé sur le bon mot-clé, un lifting s’impose ! Il est possible que le mot-clé ait été choisi au hasard, qu’il soit trop concurrentiel ou sans volume de recherche. Une étude de mots-clés permet d’y remédier. Dans ce cas, l’ensemble du texte est réécrit en utilisant les mots-clés les plus pertinents. 

Que faire pour optimiser un ancien contenu ?

Si votre texte est mal optimisé ou pas suffisamment pour ranker, il va falloir vérifier plusieurs éléments : 

  • Le mot-clé sur lequel il apparaît ;
  • L’optimisation de la balise title ;
  • La structure HTML : est-ce que la structure est correcte ? Est-ce que les titres H2 sont clairs et utilisent les requêtes principales ou secondaires ? Est-ce que les paragraphes sont longs et peuvent être divisés en H3 ? 
  • L’introduction du texte comporte-t-elle le mot-clé principal ? 
  • Le contenu est-il assez optimisé ? Contient-il plusieurs fois le mot-clé principal et comporte-t-il des mots-clés secondaires ? Est-il assez enrichi sémantiquement ? Un petit tour dans Thot SEO (voir lien précédent) vous aidera à le savoir et à voir où le contenu se situe par rapport à la concurrence.
  • Les mots clés SEO sont-ils en gras ? Attention, l’idée n’est pas de remplir votre texte de mots en gras. Toutefois, il est bien de mettre votre mot-clé principal en gras au moins dans votre intro et des expressions secondaires dans le corps du texte. On parle bien ici de la balise <strong> et non de la balise bold <b>. La première porte une information sémantique, mais pas la seconde, qui ne véhicule qu’une mise en forme. 
  • Le contenu est-il assez complet ou mérite-t-il d’être mis à jour ? Certaines thématiques peuvent évoluer au fil du temps et c’est intéressant pour vos lecteurs de mettre vos textes à la page. L’optimisation de contenus SEO peut également passer par un ajout de contenu. Un texte trop bref, notamment par rapport à vos concurrents, peut avoir du mal à se positionner. 
  • Votre texte est-il maillé par rapport à vos autres contenus ? Un texte sans maillage interne peut avoir moins de poids. Reliez-le à d’autres textes portant sur la même thématique avec une ancre optimisée.

Ces actions peuvent tout changer et aider votre texte à remonter dans les résultats. Si ce n’est pas le cas, d’autres actions peuvent être effectuées. Il faut parfois vérifier que l’intention de recherche est bien cohérente ou si le texte doit être modifié pour y coller. Le netlinking peut être une bonne solution si votre texte ne comporte aucun backlink. 

Conclusion : l’optimisation de contenus SEO ne doit pas être négligée ! 

Produire de nouveaux textes est une bonne chose, mais il faut savoir regarder en arrière. En effet, vos anciens textes peuvent avoir une grande valeur pour votre SEO. C’est pourquoi il ne faut pas les délaisser. Au contraire, il est très intéressant d’identifier les textes qui ont une chance de remonter dans la SERP. L’optimisation de contenus SEO s’avère alors bien utile ! Quant à vos futurs contenus, ils doivent être optimisés en suivant les étapes précisées au début de cet article !

Vous avez besoin d’aide pour optimiser vos anciens textes SEO ou en écrire de nouveau ? Je vous invite à me contacter

Planning éditorial : un avantage pour votre blog

Le planning éditorial est absolument indispensable à toute stratégie de contenu. Quelle que soit votre activité, c’est le guide de rédaction qu’il vous faut. Il vous permet de planifier sur une durée déterminée l’ensemble des contenus sur vos différents canaux de communication. Que doit comporter le calendrier éditorial idéal ? Comment le créer ? Quelles sont les particularités d’un planning de publication pour le SEO ?

ordinateur posé sur un bureau sur lequel faire son planning éditorial

Quels sont les avantages de construire un planning éditorial ?

Le planning éditorial est l’outil idéal pour mener à bien votre stratégie de contenu. En effet, il rassemble :

  • Les sujets à aborder ;
  • Le contenu des publications selon votre canal (blog, réseaux sociaux, etc.)
  • La date de publication ;
  • La fréquence de publication.

Ainsi, il n’y a plus besoin de :

  • Chercher au dernier moment quoi publier : on l’a tous fait, mais ce n’est pas une très bonne idée !
  • Faire ses contenus à l’arrache parce qu’on n’a pas pu prendre d’avance et qu’on trouvé une idée il y a une heure.
  • Se morfondre parce qu’on n’a pas publié depuis plusieurs semaines. Vous le savez, ce qui n’est pas planifié n’est pas concret ! Sans deadline, pas de deadline. Du moins, c’est ce que pense notre cerveau.

Ce sera également une aubaine si vous déléguez votre création de contenu ! Vos prestataires auront toutes les informations sous la main pour produire de la qualité. Ainsi, votre planning de contenu est tout aussi important que vos briefs SEO. Ce sont les bases solides pour vos équipes marketing ou votre rédacteur web.

Un bon calendrier éditorial vous permet :

  • De faire une ou plusieurs séances de recherche et de brainstorming pour trouver les thématiques à traiter ;
  • De savoir à l’avance quel contenu est à faire pour anticiper ;
  • De publier régulièrement en temps et en heure.

Avec quel outil créer son planning éditorial ?

Les outils pour faire votre planning

Il y a de très nombreux outils sur lesquels vous pouvez faire votre planning édito. Pour ma part, je vous conseille la simplicité et l’ergonomie. Il faut que votre calendrier soit facile à utiliser. Il doit aussi être le plus lisible possible. Ainsi, la création de votre plan de rédaction peut être faire sur :

  • Un outil de gestion de projet : Trello, Asana, Notion, Click’up, etc. ;
  • Un tableau Excel ou un Google docs ;
  • Un document word ;
  • Un outil de publication avancé comme Coschedule.

Mon test de différents outils pour un bon planning éditorial

Pour ma part, pour mes clients, je crée mon calendrier éditorial sous Google Docs. Pour l’instant, je trouve que c’est le plus simple et le plus lisible. Toutefois, j’ai testé d’autres systèmes avant et je vous donne mon avis :

  • Trello : il est désormais un peu à la traîne derrière les autres outils de gestion de projet. Je n’aime pas trop les systèmes par cartes. J’ai eu l’occasion d’utiliser Airtable et Asana, et je confirme que ce n’est pas une présentation qui me convient. Se rendre dans une carte pour accéder aux infos, je ne trouve pas ça très pratique.
  • Word : clairement, je m’en suis servie à mes débuts, mais c’est tellement plus simple de faire un google docs et de pouvoir le partager avec les autres !
  • Une vue calendrier sur Notion. Là encore, j’ai eu un peu de mal. Maintenant, il y a un nouveau calendrier Notion qui est arrivé, je n’ai pas testé. Je pense que Notion est un bon outil pour réaliser un planning éditorial. En fait, je compte explorer cette option en détail prochainement.
  • J’ai également testé Coschedule qui permet de planifier et publier directement sur de nombreux canaux de communication. L’outil est intéressant, mais je l’ai trouvé un peu cher. On peut programmer ses posts directement sur LinkedIn, Instagram et WordPress, mes trois médias favoris. Je ne suis donc pas resté longtemps sur cette plateforme.

Exemple de planning éditorial SEO : comment procéder ?

Je vous propose un exemple avec le cas d’un planning éditorial SEO. En fait, chaque type de planification a ses spécificités. On ne fait pas un calendrier SEO comme un plan de contenu Instagram ! Je choisis donc de vous parler de ma spécialité : le référencement naturel.

Quels éléments faire figurer dans votre planning de rédaction ?

  • Le sujet abordé : quand on commence à remplir son calendrier édito, c’est la première chose à renseigner. Ce choix du sujet est à mettre en relation avec l’étude de mots-clés préalable. C’est grâce à cette dernière que vous allez affiner les thématiques à aborder et voir si elles sont intéressantes d’un point de vue SEO.
  • Les mots-clés choisis : l’idéal est d’insérer au moins le mot-clé principal dans une seconde colonne dédiée. Des précisions peuvent ensuite être abordées dans votre brief éditorial, notamment les mots-clés secondaires et le vocabulaire sémantique. Pour choisir vos mots-clés, vous pouvez utiliser Ranxplorer. Il s’agit de mon outil favori !
  • La date de publication ou de livraison : si une autre personne écrit vos textes, proposer une date de livraison sera plus pertinent.
  • Le plan : ce n’est pas une obligation, surtout si vous faites un brief par sujet. Vous pouvez toutefois noter des idées pour alimenter ensuite le briefing.
  • L’url du lien : à remplir a posteriori ou en amont si votre sujet est à optimiser. Si vous souhaitez améliorer des textes pour les optimiser davantage, incluez-les dans votre planning. Cela représente tout de même du travail et il faut les intégrer comme s’il s’agissait de nouveaux textes.

Vous souhaitez apprendre rapidement à faire un calendrier éditorial pour vos réseau sociaux et votre blog ? Je vous conseille la formation Magnetic Planner. De plus, dans les bonus, vous trouverez un modèle de planning éditorial sur Notion !

Quels sont les documents complémentaires au calendrier éditorial SEO ?

Quand vous mettez en place une stratégie SEO, vous avez besoin de plusieurs documents de référence. Ceux-ci cadrent l’ensemble de votre approche. Ce sont :

  • La ligne éditoriale : le doc qui retranscrit l’identité verbale de votre marque et dans l’idéal une charte éditoriale.
  • Le briefing SEO dont j’ai déjà parlé ;
  • Votre recherche de mot-clés qui réunit l’ensemble des termes sur lesquels positionner votre activité ;
  • Un rapport de performances : les mots-clés SEO sur lesquels vous rankez, le nombre de visites mensuelles, vos conversions, etc.
  • La liste de vos contenus publiés avec leur URL ;
  • La liste de vos backlinks, notamment si vous menez une campagne de netlinking.

Ces documents sont utiles pour organiser vos actions de référencement et les mesurer. Un conseil : regroupez-les le plus possible pour avoir une vue globale de votre stratégie. Vous pouvez créer un document avec plusieurs pages sous Google Sheet ou créer un template notion dédié !

Conclusion : le planning éditorial, un outil nécessaire

Comme nous l’avons vu, le planning éditorial s’avère extrêmement pratique. Il permet de construire une véritable stratégie de contenu pour chacun de vos canaux de communication.

Comme il contient de nombreuses informations, vous pouvez suivre l’évolution de votre stratégie en le consultant. C’est également un bon outil pour collaborer avec vos prestataires facilement.

L’idéal est d’associer le calendrier éditorial à tous les documents qui vous permettent de gérer votre création de contenu.

Vous avez besoin de créer votre planning éditorial ou d’aide pour votre référencement naturel ? Je vous invite à me contacter !

Mots-clés SEO : ce qu’il faut savoir

On vous dit qu’il faut utiliser des mots-clés SEO pour obtenir des textes optimisés. Ok, sauf que pour la plupart des gens, c’est une notion totalement floue. La plupart imaginent que c’est un terme qu’on répète de nombreuses fois dans le texte, et puis voilà. NON. C’est inexact, un mot-clé ne se limite pas à ça. Alors, on remet les pendules à l’heure ! Je vous explique ici la notion de mot-clé en SEO et son utilisation.

crayon, bloc et ordinateur pour écrire un texte SEO

Définition du mot-clé SEO

Le mot-clé SEO, est indispensable pour optimiser une page web pour les moteurs de recherche. C’est vraiment la base du référencement naturel. Pour qu’une page soit visible sur la toile, elle doit comporter un mot-clé principal, mais aussi secondaires. On les trouve avec une recherche de mots-clés bien menée.

Les différents types de mots-clés

Attention, un mot-clé n’est pas forcément un seul mot. Cela peut-être un groupe de mots. On distingue différents types de requêtes SEO :

  • Le mot-clé générique : c’est un mot qui est plutôt commun et qui est très concurrentiel. Cela signifie qu’il y a beaucoup de résultats sur Google et qu’il est assez dur de s’imposer dans les dix premiers. Par exemple : “voiture”.
  • Le mot-clé de longue traîne est composé d’un groupe de mots. Il est généralement moins concurrentiel. Par exemple : “voiture ford d’occasion”, , ou “location de voiture sans permis”, “voiture électrique sans permis Citroën”.
  • Le mot-clé de marque est tout simplement le nom d’une marque. Par exemple, “Chanel” ou “Lindt”.

Le type de mot-clé choisi va dépendre de :

  • Votre stratégie SEO ;
  • Votre activité ;
  • Votre positionnement ;
  • La concurrence.

L’importance de l’intention de recherche dans le choix du mot-clé SEO

Toutefois, ce choix doit également être réalisé en fonction de l’intention de recherche. C’est quoi ? Tout simplement la raison pour laquelle l’internaute effectue une recherche sur le web.

L’intention de recherche peut être :

  • informationelle ;
  • navigationelle ;
  • commerciale ;
  • transactionnelle ;

Je vais prendre un exemple pour chacune d’entre elles. Une personne veut débuter le scrapbooking. Si elle cherche :

  • “Comment débuter le scrapbooking ?” Sa recherche est informationnelle. Elle veut une réponse directe à sa question.
  • “Tampons Florilèges Design” : l’intention de recherche est navigationnelle. La personne connaît la marque et recherche une page précise ;
  • “Meilleure marque de scrapbooking” : ici, la recherche est commerciale. L’idée est de comparer des produits afin de faire le meilleur choix.
  • “Acheter tampons bois Florilèges Design” : cette requête est transactionelle, car la personne est prête à l’achat.

Lorsque vous choisissez votre mot-clé principal, celui-ci doit répondre à la bonne intention de recherche. Voici une requête probable pour chacune de ses intentions de recherche :

  • 10 conseils pour débuter le scrapbooking : un article de blog fourni qui répond à la question de l’internaute ;
  • Tampons Florilèges Design : une page catégorie bien optimisée sur le terme ;
  • Comparatif des marques de scrapbooking ;
  • Une page de catégorie bien optimisée sur “tampons bois Florilèges Design”.

Mot-clé principal, mots-clés secondaires et sémantique

Parmi les mots-clés SEO, on distingue le mot-clé principal et les mots-clés secondaires.

Le mot-clé principal

Parfois appelée requête principale ou requête-clé, c’est le terme sur lequel vous allez optimiser votre page. Il ne doit être utilisé pour une seule de vos pages. Dans le cas contraire, il peut se produire ce qu’on appelle la cannibalisation SEO. Celle-ci peut nuire au positionnement de vos pages. Le moteur de recherche va hésiter entre les pages à positionner sur le sujet et peut n’en choisir aucune.

Il est possible d’optimiser deux pages sur un même terme, uniquement si les intentions de recherche sont différentes. Par exemple, une page informationnelle et une page transactionnelle.

Le mot-clé principal ne doit pas être utilisée à outrance. Dans ce cas, vous tombez dans un autre piège : la suroptimisation. Vous risquez d’être sanctionné par Google qui y voit une optimisation artificielle de votre texte.

Le mot-clé principal est à utiliser :

  • Dans vos balises méta title et métadescription ;
  • Dans au moins un titre h2 ;
  • Plusieurs fois dans le corps du texte.

Les mots-clés secondaires

Les mots-clés secondaires servent à soutenir l’optimisation de votre contenu. Lors de votre recherche de mots-clés, vous les identifierez, car ce sont des expressions proches du mot-clé principal.

Choisissez plusieurs mots-clés secondaires et utilisez-les dans :

  • Vos balises h2 et h3 ;
  • Une fois dans le corps du texte.

Utiliser deux à trois mot-clés secondaires peut suffire. Si vous souhaitez réaliser un texte assez long, vous pouvez en utiliser davantage.

Mots clés SEO et vocabulaire sémantique

En SEO, le vocabulaire sémantique est important. C’est quoi ? Les mots ou expressions qui renvoient à la thématique abordée dans le texte. Ces termes viennent parfaire votre optimisation en indiquant clairement à Google et au lecteur de quoi votre texte traite. Ils sont également intéressants dans des contextes où un mot a plusieurs sens pour lever les ambiguïtés.

Ces termes sont à utiliser tout au long du texte de manière naturelle. N’oubliez jamais que vous ne parlez pas à des algorithmes, mais bien à des humains !

Utilisation des mots-clés SEO : le naturel prime

Vous avez déjà entendu parler du keyword stuffing ? Il s’agit du “bourrage de mot-clés”, une technique depuis longtemps obsolète ! Un contenu où on n’arrêtait pas de répéter le mot-clé principal avait alors des chances de se positionner. Cependant, on n’est plus à l’ère paléolithique du SEO !

Aujourd’hui, les mots-clés doivent être utilisés avec le plus de naturel possible ! Vous écrivez pour le lecteur et pas pour les bots de Google ! Si celui-ci tombe sur le même mot dans chaque phrase, il va quitter votre site en courant. Je vous conseille d’adopter une écriture fluide et d’intégrer le mot-clé quand cela s’y prête.

La densité du mot-clé est également une idée totalement dépassée. Selon cette méthode, il fallait absolument atteindre un pourcentage d’apparition du mot-clé sur le nombre total du mots. Là aussi, ça n’a plus aucun sens. Le nombre de fois où votre mot-clé principal est utilisé dans le texte est une question de logique. Utilisez les mots-clés secondaires et le vocabulaire sémantique pour avoir un langage riche et varié. Vous aurez alors un texte plus agréable à lire.

Vous avez besoin que quelqu’un se charge de trouver vos mots-clés SEO ou de rédiger vos contenus ? Alors, je vous invite à me contacter pour en discuter !

Si vous souhaitez apprendre à chercher vos mots-clés vous-même, je vous propose ma formation Magnetic Keywords. Cette formation courte de 2 heures à seulement 47 euros, vous permet de devenir autonome dans votre étude de mot-clé et contient des tutoriels sur mes outils favoris !

Pourquoi faire une recherche de mots-clés ?

En SEO, les mots-clés sont très importants. Or, il y a de nombreuses idées reçues sur ces derniers. Beaucoup de personnes n’ont aucun résultat, tout simplement parce qu’elles ont mal choisi leurs mots-clés. Eh oui, on ne peut pas prendre n’importe quel terme et décider d’optimiser son texte sur celui-ci.

Essayez de trouver votre place dans les premiers résultats avec un mot générique comme chaussure et vous comprendrez… Il faut faire une étude de mots-clés pour savoir sur quels termes se positionner.

De quoi s’agit-il ? La recherche de mots-clés pertinents doit être guidée par l’intention de l’internaute, son volume de recherche et une étude de la concurrence. Sans quoi, il est impossible d’espérer obtenir des résultats en SEO… Je vous explique tout dans cet article !

tasse, carnet et ordinateur sur un bureau

Faire une étude de mots-clés, une étape indispensable

On ne décide pas de réaliser sa stratégie SEO en choisissant des mots-clés au hasard. Pourtant, beaucoup de sites le font plus ou moins. Leurs propriétaires rédigent des textes en lien avec leur activité ou leurs produits, sans faire de recherche de mots-clés préalable. Que se passe-t-il dans ce cas-là ? Souvent pas grand-chose. Et cela même s’ils prennent soin d’optimiser le texte un minimum.

Je reprends mon exemple de l’introduction. Je vends des chaussures. Je fais alors une page que j’optimise sur “chaussures”, voire des pages distinctes “chaussures hommes” et “chaussures femmes”. Sauf que sur “chaussures hommes”, il y a 1,2 million de sites qui tentent leurs chances. Hum, ça fait beaucoup.

Et ce n’est pas fini. Si je regarde qui sont les premiers dans Google, je vais trouver Zalando, Sarenza, Spartoo, etc. Des grands noms de la chaussure qui sont là bien avant vous et sont déjà des sites de confiance pour les moteurs de recherche. Il n’est pas possible de rivaliser avec eux, car Google utilise également la popularité des sites web pour les classer. Or, un site de ventes de chaussures qui vient d’ouvrir part de zéro.

Si je checke les mots-clés plus intéressants, je me rends compte que sur “chaussures hommes confort”, c’est un peu moins fermé. Il y a moins de résultats, soit 4260, des sites plus petits et qui ne font pas un gros travail d’optimisation. Peut-être une option à explorer !

Sans cette étape d’étude de mots-clés SEO, je serais partie sur une requête sans doute inatteignable. Attention, je simplifie un peu, mais le but est de vous expliquer de manière concrète pourquoi le choix des mots-clés est très important

Dans l’idéal votre recherche de mots-clés doit être réalisée pour couvrir l’ensemble de votre activité. Ainsi, qu’il s’agisse de pages fixes ou d’articles de blog, elle permettra d’établir un calendrier éditorial, pour planifier vos contenus.

Pour apprendre à faire vous-même une étude de mots-clés, je vous conseille ma formation Magnetic Keywords ! Au programme :

  • Définition du mot-clé SEO ;
  • Comment trouver ses mots-clés ;
  • Les outils pour trouver ses mots-clés avec des tutoriels ;
  • Travailler son champ sémnatique :
  • En bonus : un tableau pour lister et prioriser ses mots-clés et un guide pour savoir les utiliser dans vos textes !

L’intensité de la concurrence, un facteur clé

Un rédacteur SEO professionnel vous proposera de la faire avant de se lancer dans la rédaction, même si vous avez des idées de sujets. Toutes ces idées de thème doivent être confrontées avec la réalité du SEO. Selon votre domaine d’activité, la concurrence peut être plus ou moins dense.

Dans le cas où cette dernière est rude, il va falloir vous diriger vers des keywords moins concurrentiels. Pour cela, regardez le nombre de résultats sur Google, mais en les filtrant grâce à à la commande “allintitle:”. Elle vous permet de n’afficher que les textes qui ont le mot-clé principal dans leur balise title. Cela signifie que seuls sont inclus les textes correctement optimisés. Du coup, on sait précisément sur combien de textes on doit s’imposer.

Si votre mot-clés rivalise avec plus d’un million de résultats, les choses se gâtent. Il faut alors trouver une alternative. Un autre terme qui génère moins de concurrence.

Le volume de recherche, un bon indicateur

ll faut aussi s’intéresser au volume de recherche. Il s’agit du nombre de fois par mois où le terme est recherché par les internautes. Plus celui-ci est élevé, plus le mot-clé peut rapporter de trafic. Cependant, je dis cela avec précaution. Parfois, il n’est pas nécessaire de miser gros pour avoir des résultats. On peut faire beaucoup de contenus sur de petits volumes de recherche et avoir pas mal de trafic. C’est un choix stratégique.

Si les gros volumes de recherche sont associés à un nombre de résultats élevés et à des sites populaires. Cette stratégie peut être payante. Vous trouverez également des mots-clés dont le volume est à zéro. Là encore, ils peuvent être exploités.

Dans certains cas, ce sont des mots-clés émergents. Tout simplement, des termes qui viennent d’apparaître dans un domaine et qui vont apparaître de plus en plus souvent. En rédigeant dès maintenant un texte optimisé sur ces derniers, vous vous positionnerez très facilement. Puis, lorsque le mot deviendra très recherché, vous en sortirez gagnants !

Un mot-clé ou des mots-clés ?

La règle à suivre est d’utiliser un mot clé principal par page. Toutefois, il vous faudra aussi utiliser des mots-clés secondaires. Ce sont des termes proches de la requête principale qui vont compléter l’optimisation du texte. Par exemple, si je dois écrire un texte sur le mot “abri de jardin”, je peux choisir des termes comme “abri de jardin en bois”, “abri de jardin 15m2”, “cabanon de jardin”, etc.

Ces termes aident les moteurs de recherche à comprendre la thématique du texte et comment le classer dans son index.

En outre, il faut également penser au vocabulaire sémantique. Quand vous étiez au collège, vous avez dû étudier le champ lexical des mots. Oui, la prof de français que j’étais revient en courant vous faire cette piqûre de rappel. C’est plus ou moins la même idée.

Si je rédige sur le thème fauteuil, je vais sans doute parler de chaise, d’assise, d’accoudoirs, de coussin, de dossier, de salon, etc. Les auteurs du 19e siècle sont très fort là-dessus. Ils ont créé des descriptions géniales qui vous font entrer totalement dans l’ambiance.

Revenons-en au SEO : là encore, pour optimiser le texte, il faut l’enrichir de vocabulaire sémantique approprié. C’est une donnée qui est devenue extrêmement important.e

Ainsi, le travail de recherche de mots-clés, s’articule autour de 3 pôles :

  • Mot-clé principal ;
  • Mots-clés secondaires :
  • Vocabulaire sémantique.

Tout ce qu’il faut pour réaliser un bon brief SEO.

Quel outil pour faire une recherche de mots-clés ?

Il existe de nombreux outils pour faire une étude de mots-clé :

  • Ubbersuggest ;
  • Semrush ;
  • Google Keyword Planner ;
  • SE Ranking ;
  • Yooda Insights ;
  • Cocolyse ;
  • Ranxplorer.
  • Etc.

J’ai testé tous les outils que je viens de citer, mais c’est sur Ranxplorer que j’ai jeté mon dévolu. Les autres ont, selon moi, certains défauts. Manque de précision, coût exorbitant, interface qui ne me plaît pas… Ranxplorer allie un bon rapport qualité/prix. Il permet de :

  • Rechercher des mots-clés avec des volumes de recherche précis ;
  • Obtenir des mots-clés connexes ;
  • Voir pour chaque mot-clé les concurrents dans la SERP ;
  • Définir l’intensité de la concurrence ;
  • Ajouter des filtres pour affiner sa recherche.

De plus, il vous permet de visualiser en un clin d’œil les mots-clés sur lesquels vous êtes déjà positionnés. C’est une opportunité de découvrir que certaines de vos pages pourraient être davantage optimisées pour être propulsées dans les premiers résultats.

Conclusion : la recherche de mots-clés, un incontournable !

Pas de doute, la recherche de mots-clés est essentielle pour avoir des résultats en SEO. Sans elle, vous avancez à l’aveugle. Je le sais, car j’ai moi-même fait ça. Quand j’étais animatrice d’ateliers de scrapbooking, j’ai travaillé des articles sans effectuer de recherches préalables. Certains ont marché, car c’est un domaine ultra niché. Mais quand je vois le site maintenant, je sais qu’il serait facile de la faire exploser. En SEO, choisissez d’avancer en peine lumière plutôt que dans l’obscurité, et contactez-moi si besoin !

Comment rédiger un bon brief SEO ?

Pour que votre rédacteur web SEO rédige le texte que vous souhaitez, il est important de lui fournir un bon brief SEO. Il s’agit du document qui guide la rédaction du texte en fournissant toutes les informations nécessaires. Un brief éditorial de qualité inclut des données générales sur le contexte de rédaction, mais également sur les données SEO à intégrer.

En tant que rédactrice web, j’ai vu passer des centaines de briefs assez différents les uns des autres ! Certains étaient très performants,  d’autres pas du tout ! Or, selon les compétences de votre rédacteur ou de vos équipes en interne, le résultat peut être très variable. Dans cet article, je vous donne de nombreux conseils et je vous explique comment créer le brief idéal.

bureau en bois avec ordinateur

Pourquoi devez-vous fournir un brief SEO à votre rédacteur ?

Quand j’ai débuté comme bon nombre de rédactrices web, j’ai commencé à rédiger sur des plateformes. Assez rapidement, j’ai commencé à travailler avec une agence SEO. Le résultat ? D’un côté, j’avais très rarement un brief SEO. De l’autre, des briefings complets. À votre avis quels textes étaient les plus simples à rédiger pour moi ?

Aujourd’hui, c’est différent. Je travaille toujours avec des agences, des consultants SEO, mais aussi mes propres clients. Je suis capable de réaliser mes propres briefs pour leur site web. Cependant, ce n’est pas le cas de tous les rédacteurs. Certains, n’ont pas fait de formation SEO approfondie. Ils se contentent d’exécuter les instructions qu’on leur donne. Or, sans brief ou avec un document peu clair, il est difficile de produire un texte de qualité. Celui-ci donne un cadre.

Donner au rédacteur web toutes les informations utiles

Si votre rédacteur n’a pas les informations liées au contexte de l’entreprise, c’est assez complexe de rédiger en conséquence. Il doit connaître un minimum d’informations sur votre activité, vos personas et votre ligne éditoriale. Pensez bien qu’il ne connaît pas forcément votre entreprise par cœur. Il doit être orienté dans sa rédaction en fonction des informations que vous lui fournissez.

Donner au rédacteur web des données SEO essentielles

De plus, si votre rédacteur web n’est pas bien formé au SEO, il faut lui fournir les termes à utiliser dans le texte. Un rédacteur inexpérimenté aura du mal à réaliser une étude de mots-clés sans maîtriser certains outils spécifiques comme Ranxplorer ou Semrush. Même s’il existe des outils gratuits, ceux-ci sont souvent imprécis et il faut savoir comment les utiliser. Votre rédacteur doit comprendre comment chercher les mots-clés, étudier la concurrence et comprendre l’intention de recherche. Je vous conseille de lui proposer de suivre cette formation sur l’étude de mot-clés !

Si ce n’est pas le cas, il peut faire des erreurs et un résultat peu professionnel. Pour éviter qu’il ne choisisse mal vos mots-clés pour votre blog, il est nécessaire de lui fournir. Ainsi, vous n’aurez pas de mauvaise surprise avec la livraison d’un texte mal optimisé.

Si vous gérez votre SEO en interne pour des questions de budget, la question du brief est encore plus importante. Même une personne bien formée au webmarketing et aux aléas d’internet peut avoir des difficultés à rédiger un contenu optimisé. Eh oui, c’est un vrai métier ! Il faut détailler toutes les étapes de rédaction pour que le texte soit conforme à vos attentes.

Rappel : le SEO, c’est aussi une stratégie à mettre en place en amont de la rédaction web ! On ne sort pas la requête principale d’une subite idée au dernier moment ! Elle découle bien d’un travail portant sur les opportunités de mots-clés liées à votre domaine d’activité…

Quels éléments inclure dans un brief éditorial ?

Le brief éditorial doit préciser :

  • L’objectif du texte : par exemple, est-il rédigé pour informer le lecteur ou réaliser une conversion ? Cela permet également au rédacteur de comprendre sous quel angle il doit traiter le sujet.
  • Le public cible ;
  • Le ton à utiliser et le style d’écriture : pour cela, vous avez bien sûr pris soin de constituer votre charte éditoriale. Ce document contient toutes les indications pour garantir la cohérence de vos écrits entre eux en utilisant convenablement la ligne éditoriale.
  • Les mots-clés : le mot-clé principal, mais également les mots-clés secondaires et le vocabulaire sémantique. C’est de cette façon que vous pourrez obtenir des textes optimisés pour le SEO.
  • Le plan optimisé du texte avec les différentes balises HTML comme les titres H1, H2, H3 etc. Cela va l’aider à structurer le texte.
  • Les liens à insérer si c’est à lui de les ajouter (maillage interne ou liens externes) ;
  • Le nombre de mots à atteindre ;
  • Des sources : ce n’est pas une obligation, le travail de recherche fait partie des métiers de la rédaction web. Cependant, dans certains cas, sur des domaines d’expertise comme la science, le juridique ou la technique, cela permet d’obtenir des sources fiables parfois difficiles à trouver pour le rédacteur.
  • Le formatage, si vous avez besoin que votre rédacteur insère le balisage HTML.
  • Éventuellement le type de pages, notamment si votre rédacteur fait des articles, des pages catégories et des landing pages. Il faut qu’il puisse différencier le format et l’objectif des textes.

Le brief en question peut aller beaucoup plus loin si la personne en charge de la rédaction n’est pas experte en écriture web. Vous pouvez par exemple détailler quelques règles importantes :

  • Faire des phrases courtes ;
  • Aérer le contenu ;
  • Ne pas faire de keyword stuffing, c’est-à-dire répéter le mot-clé principal de trop nombreuses fois ;
  • Utiliser la balise strong sur des mots clés ou du vocabulaire sémantique varié ;
  • Etc.

Vous pouvez aussi écrire une méthode SEO pour rédiger un texte optimisé et la transmettre à votre collaborateur ou votre prestataire.

Quels sont les avantages d’un bon brief ?

En fournissant un brief SEO complet à vos rédacteurs web, vous êtes certain que :

  • Le rédacteur comprend parfaitement le contexte de rédaction et les objectifs du texte ;
  • Il rédige avec le ton approprié ;
  • Il produit un texte optimisé, car vos instructions comprennent toutes les données SEO dont il a besoin. L’étude de mots-clés a été réalisée en amont, le vocabulaire sémantique recherché. Le rédacteur web n’a plus qu’à intégrer les termes dans son contenu ;
  • Les sources fournies permettent dans certains cas de faciliter son travail avec des données chiffrées ou techniques exactes sans que vous ayez à les corriger.
  • Évite les allers-retours entre vous et votre prestataire. Votre rédacteur risque de vous poser des questions s’il n’a pas les informations nécessaires, ce qui est totalement légitime. Le délai de livraison risque d’être rallongé par votre manque de méthode. C’est toujours plus complexe de demander des corrections si un brief n’a pas été réalisé au départ. La révision du texte est une perte de temps qui est dommageable pour tous.

Exemple de brief SEO réussi

Le format du brief éditorial a peu d’importance. Cela peut-être une simple fiche ou un tableau. Cependant, résumer les informations dans un tableau est souvent efficace. Un fichier Google Docs ou Google Sheet fait très bien l’affaire. Vous pouvez également utiliser un template réalisé sur un outil comme Notion, par exemple. Pensez bien à la clarté du document. Votre brief doit rester lisible même s’il comporte de nombreuses entrées.

Voici un modèle de brief SEO à adapter selon vos besoins :

Sujet Objectif du texte Nombre de motsType de page Mot-clé principal Mots-clés secondaires vocabulaire sémantique

Il ne faut pas oublier d’inclure les liens vers les documents annexes comme la ligne éditoriale. Cela peut-être fait en dehors du brief lui-même, notamment si un ensemble de textes doit être rédigé.

Voici un exemple de brief SEO rempli par mes soins pour un texte réalisé pour l’une de mes clientes :

Sujet Objectif du texte Nombre de mots Type de pageMot-clé principalMots-clés secondaires Vocabulaire sémantique
prisme d’identité de marqueAider à utiliser le prisme pour créer ou repenser son identité de marque1 000 article de blog prisme identité de marqueprisme de kapferer, prisme d’identité de marque exemple, prisme d’identité de kapfererprisme, identité, marque, identité de marque, image de marque, valeurs, branding, markting, kapferer, positionnement, cible, vision, mentalisation, reflet, physique, personnalité ;
relation ;
culture,émeteur, receveur, rebranding.

Le brief SEO : une nécessité pour des textes optimisés

Comme vous le voyez, le brief SEO est incontournable dans votre stratégie de référencement naturel. Grâce à ce document, vous allez faciliter la vie de votre rédacteur web et la vôtre. Plus de clarté, moins d’allers-retours et des textes parfaitement optimisés : votre marketing de contenu sera plus simple à organiser. Une chose est sûre : votre rédacteur pourra rédiger en toute quiétude.

Si vous avez besoin d’une personne expérimentée pour rédiger les briefs SEO de vos rédacteurs ou votre équipe marketing, n’hésitez pas à me contacter.

Élaborer une charte éditoriale : le guide ultime 

La charte éditoriale est un document indispensable pour avoir une cohérence dans tous vos écrits. En effet, toute entreprise qui produit des contenus doit être capable d’encadrer leur production. Or, ce guide définit l’ensemble des règles d’utilisation de la ligne éditoriale.

Ce document essentiel porte la voix et le style d’écriture de votre entreprise de façon homogène. Tel un fil rouge, elle permet donc de créer un contenu de qualité sous différents formats. Dans cet article, je vous explique comment réaliser votre charte éditoriale et je vous donne un exemple précis. 

rédaction-web-et-seo

 

Définition de la charte éditoriale

La charte éditoriale se définit comme un guide pour l’écriture de tous vos documents d’entreprise. En effet, elle montre comment utiliser la ligne éditoriale. Cette dernière se définit selon ces différentes étapes :  

  • Le positionnement de votre entreprise et ses valeurs.
  • Votre cible ;
  • La manière de vous adresser à votre audience, par exemple le tutoiement ou le vouvoiement ;
  • L’objectif de vos publications ;
  • Le ton de votre marque qui est très important pour vous différencier et créer votre personnalité de marque ;
  • Tous les éléments spécifiques qui peuvent agrémenter le contenu ou guider son écriture : émojis, ponctuation, etc.

 

La charte éditoriale donne davantage d’informations aux rédacteurs ou aux autres collaborateurs pour rédiger les contenus marketing : 

  • Les thématiques à aborder ou à laisser de côté ;
  • La sémantique de la marque avec les termes à mettre en avant et ceux à ne pas employer ;
  • La syntaxe à privilégier : par exemple, l’emploi de phrases à la voix active ;
  • Les règles typographiques : la police à utiliser pour livrer les contenus, sa taille, sa mise en forme, etc.
  • Les règles à suivre pour la validation des documents ;
  • Des éléments sur l’organisation de la production des textes.

Il s’agit bien d’un outil de travail à destination des collaborateurs qui participent au travail de rédaction. Il permet de traiter chaque sujet sous le bon angle.

Ce guide de rédaction peut avoir ses spécificités en fonction du support ou des supports choisis. Ainsi, une charte éditoriale digitale peut comporter des indications spécifiques au référencement naturel ou aux réseaux sociaux. Dans l’idéal, elle inclut souvent le rythme de publication défini à l’aide d’un calendrier éditorial.

Les raisons de concevoir une charte éditoriale

Tout comme la charte graphique, la charte éditoriale est l’un des fondements de votre identité de marque. Ces deux documents sont complémentaires. Ils donnent à votre entreprise une identité graphique et une identité verbale.

Votre logo, vos typographies, vos illustrations, votre palette de couleurs et vos  infographies ont besoin de mots pour les accompagner. Ils ont autant d’impact que les images dans votre stratégie de communication. Si vous produisez des contenus sur le web, vous devez utiliser de visuels et de textes percutants pour attirer et retenir l’attention des utilisateurs. 

Imaginions que vous publiez sur Instagram et que vous vous dites que les textes ont peu d’importance. Vous vous trompez. Certes, Insta est un réseau où l’image a une importance capitale. Toutefois, les descriptions des publications ont elles aussi un rôle. De plus, si vous créez des visuels sur le réseau social, certains contiennent du texte. Par exemple, un carrousel. Vous devez simplement adapter la présentation du texte aux médias sociaux utilisés.

Le texte et l’image sont deux facettes de votre entreprise qui véhiculent vos valeurs. Alors que vous écriviez sur des plaquettes publicitaires, sur un blog ou sur Instagram, vous devez conserver une homogénéité dans l’ensemble de vos écrits. C’est ce qui est défini dans la ligne éditoriale. 

Les règles éditoriales vont venir indiquer comment le langage porté par votre entreprise va être décliné sur les supports internet ou print en fonction de leurs caractéristiques. 

Quand vous déléguez la rédaction de certains textes, le respect de ces choix editoriaux fait en sorte qu’il n’y ait pas d’erreur concernant la manière dont votre marque doit communiquer. Cela évite qu’il y ait un décalage entre le langage employé sur deux médias différents. 

On évite donc d’utiliser un ton fun et enjoué sur Insta et très institutionnel sur son blog. Sinon il y a une incohérence. Celle-ci peut déstabiliser le potentiel client et miner sa confiance. Votre rédacteur web et votre community manager doivent bien utiliser la même manière de s’exprimer. Cette démarche vous fait gagner en crédibilité auprès de votre audience qui constate votre constance. 

 

Un guide de rédaction SEO pour votre blog

Il existe des spécificités pour la création de contenu sur le web. Elles doivent également être intégrées à votre charte. Si vos directives rédactionnelles concernent un blog avec plusieurs contributeurs, elles sont d’autant plus importantes. Pensez avant tout à votre lecteur : il doit retrouver une continuité dans l’écriture pour être parfaitement à l’aise. 

La charte éditoriale digitale contribue à un bon référencent naturel. En rappelant un certain nombre de règles SEO, vous êtes assuré que vos rédacteurs sont efficaces. Quelles informations peut-elle contenir ?

  • Des informations générales sur l’arborescence du site, son rubriquage ;
  • L’univers sémantique de la marque, c’est-à-dire les mots qui peuvent être utilisés de manière récurrente dans les textes. Autrement dit, le vocabulaire à employer.
  • Des conseils pour utiliser le CMS si le rédacteur web doit intégrer le texte sur le site ;
  • Des consignes pour bien utiliser les différentes catégories du blog ;
  • La structure des titres et chapô ;
  • Les consignes sur la longueur et la structure des balises title, métadescription et attribut alt ;
  • Des indications pour mettre en page et structurer le contenu. Par exemple, faire des paragraphes brefs ou les mots sur lesquels utiliser la balise « strong » ;
  • Des recommandations sur le maillage interne ou externe ou les ancres de liens ;
  • Des informations sur la manière d’intégrer les sources utilisées pour rédiger ;
  • Des bonnes pratiques pour optimiser les textes ;
  • Les différents types d’appels à l’action à intégrer ;
  • Le rythme et les dates et horaires pour publier.

Ces grandes lignes seront, bien sûr, complétées par des briefs de rédaction précis pour chaque article de blog.

Un exemple de charte éditoriale : New Oxatis

Pour vous aider à y voir plus clair, j’ai recherché un exemple de charte éditoriale sur le web. Je suis tombée sur celle d’une entreprise qui développe le business en ligne des e-commerces. Je vous propose de décrypter la charte de New Oxatis

Les indications générales

  • Le document s’ouvre sur un rappel de l’esprit de la marque, des chiffres propres à l’entreprise et la liste des différents canaux de communication utilisée ;
  • Elle indique ensuite la mission de l’entreprise, sa cible et les mots-clés stratégiques qui y sont liés ;
  • La forme du message présente la tonalité de la marque et les éléments de langage à employer ;
  • La charte donne des indications pour « rythmer le contenu » : elles portent tout autant sur la syntaxe que sur des éléments à insérer (visuels, encarts, etc.). Elle insiste également sur l’utilisation de cas concrets et de chiffres pour insister sur son expertise.
  • Les valeurs de l’entreprise sont réaffirmées.

 

Les conseils pour l’utilisation des réseaux sociaux

Le guide rédactionnel propose un tableau qui donne toutes les informations utiles pour l’utilisation des réseaux sociaux. Pour chacun d’entre eux sont indiquées : 

  • L’objectif du compte ;
  • Le public visé ;
  • Le type de contenu à diffuser ;
  • La tonalité à utiliser : elle ne change pas, mais est adaptée selon le réseau utilisé ;

Un autre tableau fait un résumé des DO et des DON’T pour : 

  • Les hashtags ;
  • Les likes ;
  • Les commentaires ;
  • Les RT (retweet). 

La stratégie SEO du site 

Elle se base sur les topics clusters. De quoi s’agit-il ? D’une méthode où l’on travaille autour d’un sujet de manière approfondie avec une page centrale. Cette page pilier est reliée à des pages secondaires grâce au maillage interne. Ces dernières s’articulent autour d’une liste d’intentions de recherche de l’internaute. 

Les contenus à produire ne sont pas que des articles de blog, ils sont divers. Des livres blancs et des guides sont des atouts pour agrandir la liste e-mail et favoriser les conversions. Le recyclage des articles vers les réseaux sociaux est également évoqué.

L’analyse des résultats

Les KPI’s (indicateurs de performances) à suivre sont listés à la fin du document. 

Faire évoluer sa charte éditoriale avec son entreprise

Il est nécessaire de faire évoluer votre charte éditoriale avec votre entreprise. Dans quels cas ? Si vous modifiez votre positionnement ou votre cible, elle peut ne plus être en accord avec ces nouveautés. Votre manière de communiquer peut alors être transformée en profondeur. C’est donc le langage de l’entreprise et sa tonalité qui évoluent. Les informations apportées aux rédacteurs ou CM devront être modifiées en conséquence pour être alignées avec la nouvelle charte.

Les modifications nécessaires peuvent être plus légères. Si vous ajoutez un nouveau canal de communication, par exemple, vous devrez intégrer les règles le concernant. Si vous n’utilisez plus l’un d’entre eux, il suffira de le supprimer du document.

Conclusion : La charte éditoriale, le guide du langage de votre entreprise

Après avoir défini clairement une ligne éditoriale, la charte sert à l’intégrer de manière concrète à votre création de contenu. C’est finalement la référence pour tous vos écrits sur le web comme sur d’autres supports de communication. Elle donne un cadre à la production de contenu pour garantir la cohérence rédactionnelle. Les informations de ce guide de rédaction sont précieuses dès que d’autres personnes rédigent pour votre business : freelances ou membres de votre équipe.

Alors êtes-vous prêt à concevoir votre charte éditoriale ? Si ce n’est pas le cas, je peux le faire pour vous ! N’hésitez pas à me contacter !

Comment construire une ligne éditoriale ?

La ligne éditoriale est ce qui permet à votre contenu d’être unique et cohérent. En effet, sans ce guide rédactionnel, difficile de vous démarquer et de conserver une uniformité dans vos échanges en ligne. Elle sert à définir le ton de la marque en toutes circonstances. Eh oui, vous n’allez pas changer radicalement de ton si vous publiez sur LinkedIn ou Instagram. Certes, vous allez adapter vos publications au réseau, mais pas changer votre manière de vous exprimer ! Voici mes conseils ainsi qu’un exemple de ligne éditoriale qui déchire.

crayon, bloc et ordinateur pour écrire une ligne éditoriale

Qu’est-ce qu’une ligne éditoriale ?

La ligne éditoriale, c’est quoi ? Tout simplement un guide pour écrire tous vos contenus.

Petit rappel : on ne publie sans une stratégie mûrement réfléchie. C’est le meilleur moyen de n’avoir aucun résultat. Alors, si vous voulez réussir votre communication, ne négligez pas le pouvoir du langage. La façon dont vous rédigez vos publications et vos articles de blog doit être uniformisée.

Pourquoi ? Pas parce que j’aime rentrer dans le moule ? Pas du tout. En fait, je déteste ça ! Simplement parce que la cohérence de marque, c’est important. Si vous tutoyez des gens d’un côté et que vous les vouvoyez de l’autre, ils vont trouver ça plutôt étrange, non ? Cela donne une impression d’inconstance. L’ensemble de vos contenus doivent donc être homogènes.

La ligne éditoriale correspond à un ensemble de critères propres au langage utilisé pour parler ou écrire à votre communauté.

Comment définir votre ligne éditoriale ?

Concrètement, que devez-vous faire pour la définir ? Voici un exemple de ligne éditoriale à appliquer à votre business :

Définir votre positionnement

Évidemment, le positionnement de votre entreprise doit être fait bien en amont de la rédaction web. Je ne vous apprends rien, je crois : c’est la base de votre business. Il est très important pour faire passer votre expertise aux bonnes personnes, susciter la confiance et réaliser des conversions.

Vous n’allez pas avoir le même type discours si vous vendez des bulles de savon et des logiciels sur mesure. Il existe donc un positionnement verbal. Voici un exemple tout simple. Une marque de luxe va avoir un positionnement haut de gamme et va évoquer des valeurs qui mettent en avant la qualité exceptionnelle des produits, leur l’excellence, et en quoi ils constituent une véritable expérience.

Définir votre cible

Bon, là aussi c’est une évidence : les personnes à qui vous vous adressez déterminent la façon dont vous vous exprimez. Par exemple, si je parle de SEO à des professionnels du référencement naturel, je vais utiliser un jargon que des débutants ne comprendront pas. Par contre, si je parle de SEO à des personnes qui n’y connaissent rien, je ne vais pas dégainer le jargon tout de suite. Je vais surtout parler avec un ton pédagogique et expliquer chaque notion.

Choisir la manière de vous adresser à votre cible

Le fameux choix entre le vouvoiement et le tutoiement va influencer votre façon de communiquer. Le tutoiement instaure une certaine proximité, un ton plus intime. Il peut évidemment être utilisé pour parler à des enfants, mais pas uniquement. Utilisez-le si vous devez vois adresser à vos prospects pour créer un lien étroit avec eux. Le tutoiement est souvent privilégié par les coachs ou les entreprises qui s’adressent à une cible qui leur ressemble, ou qui fait la même profession.

Le vouvoiement instaure-t-il plus de distance ? Ça dépend de la tonalité que vous donnez à vos écrits. De plus, il y a plusieurs types de vouvoiement. Ici, j’adopte un vouvoiement collectif qui désigne l’ensemble de mes lecteurs.

Déterminer l’objectif de vos publications

Est-ce qu’elles ont pour but de divertir ? D’informer ? D’éduquer ? Bien sûr, vous pensez à convertir, mais avant cela, il faut tout de même que votre contenu ait un autre objectif. N’oubliez pas qu’il est au service de votre cible ! Vos lecteurs ne sont pas là pour que vous leur vendiez quelque chose…Pas tout de suite en tout cas… L’objectif de l’inbound marketing est de faire venir le client à soi et de le faire entrer dans son entonnoir de conversion. Il faut trouvez la meilleure approche : celle qui coïncide avec la mission de votre entreprise.

Choisir le ton de votre marque

C’est le cœur de votre ligne éditoriale. On se rapproche de la tonalité utilisée en littérature (oui, j’étais prof dans la vie antérieure, ça laisse des séquelles). En littérature, on définit la tonalité comme tous les éléments que l’écrivain va proposer pour susciter des réactions ou des émotions chez son lecteur. Molière utilise naturellement une tonalité humoristique quand ses personnages s’expriment. Il manie l’ironie, les répétitions, utilise les accents des villageois pour faire rire, etc.

Comment transposer ça à la création de contenu ? Bien sûr, les ficelles ne seront pas aussi grosses que celles de notre Jean-Baptiste Poquelin. Par contre, vous devrez faire plier votre plume pour qu’elle coïncide avec votre ton. On peut tout à fait faire preuve de pédagogie et de touches d’humour ! On peut également avoir un ton professionnel sans être ennuyeux… Bref, à vous d’y réfléchir !

Le plus souvent, c’est un ton neutre qui est adopté par les sites web. C’est vrai, on ne fait pas d’erreur quand on utilise ce ton neutre par défaut. Je pense aussi qu’on ne crée pas le même lien avec ses lecteurs. Mais là encore, votre ligne édito doit être doit être propre au positionnement de votre entreprise et à votre stratégie digitale. Si vous vendez des pièces pour les machines de radiologie, cela ne sera peut-être pas utile de créer un lien avec vos prospects. Ce qui va les intéresser, ce sont la disponibilité des pièces et les prix avant tout !

Le vocabulaire de la marque

Des mots et expressions vont revenir de façon régulière pour ponctuer le discours. Ainsi, un artisan local va mettre en avant un vocabulaire qui tourne autour de la tradition, le savoir-faire, et de l’authenticité. Ce sont ses valeurs qui vont ressortir et porter sa communication.

Les autres éléments qui boostent votre ligne édito

  • Les émojis. Non, ce n’est pas une blague, les émojis ton très utiles pour exprimer une émotion sans forcément la décrire. Ils vont à l’essentiel et ajoutent une touche de fun à vos textes. Vous en utilisez sans doute sur les réseaux sociaux, mais vous pouvez également les intégrer à votre article de blog, ça ne va pas détruire votre SEO.
  • Les espaces : ce sont des respirations ! Elles sont importantes partout. On ne fait pas de gros blocs de texte sur un site web sinon ça fait mal. Concrètement, tout lecteur peine beaucoup à lire sur écran. Votre lecteur aussi a besoin de respirer, et idéalement de conserver une bonne vue. Sautez des lignes et faites des listes à puces ! Sur un site internet, on utilise une bonne structure HTML pour la mise en forme. On place certains termes en gras, notamment ses mots-clés. Sur les réseaux aussi, pas de gros blocs sur Linkedin, encore moins sur Instagram.
  • Les accroches : sur les réseaux sociaux, elles sont hyper importantes. Placées dans le corps du texte ou sur un visuel, elles attirent l’attention du lecteur.
  • L’utilisation de la ponctuation expressive (PS : l’ancienne prof est de retour) : les questions et les points d’exclamation sont utiles. Ils interpellent le lecteur et imitent l’oral. C’est un peu comme si on pouvait vous entendre parler. Un texte qui utilise bien la ponctuation est moins monotone. Il fait passer plus d’émotions et invite votre lecteur à réagir.

Exemple de ligne éditoriale : I don’t think

Pour illustrer mon article, je vous propose d’étudier un exemple de ligne éditoriale. Celle d’Idontthink.fr.

J’ai découvert le premier post Instagram de Julia il y a quelques années maintenant. Je suis tombée sur son feed grâce à une photo de la place de Jaude à Clermont-Ferrand. Ça m’interpelle forcément parce que je suis du coin. Du coup, je vais voir son profil et je parcours son feed.

Révélation : elle parle aux entrepreneurs qui débutent comme moi avec un ton qui m’accroche tout de suite. De l’humour, de la décontraction, des émojis. Je lis ses articles de blog et là encore, je retrouve le même ton tout en trouvant des informations riches.

Depuis les choses ont beaucoup évolué, Julia s’est associée à son acolyte Julie. Passer en société n’a pas changé l’authenticité de J&J. Voyons un peu ce que ça donne du côté de la ligne éditoriale de ce duo infernal.

Le positionnement

J&J fait évoluer son positionnement en même temps que sa cible grandit. Si au début, la communication était axée sur les entrepreneurs débutants, les choses ont peu à peu changé.

Désormais, se développer en freelance est aussi l’un des axes qui est exploré. Cela va dans le sens d’une offre qui se renforce avec du mentorat et des workshops ciblés. Julie et Julia sont comme leurs lecteurs. Elles ont commencé petit ,et peu à peu, elles aident les entrepreneurs comme elle à avancer d’où une volonté de transparence, d’authenticité et de proximité.

La cible

Les entrepreneurs, les micro-entrepreneurs ou ceux qui veulent se développer, qui délèguent ou qui viennent de changer de statut. On leur offre du concret, avec des outils sympas, des formations variées, des tips et des workshops.

La manière dont J&J s’adresse à sa cible

Le tutoiement : l’impression générale est que les filles s’adressent à des potes entrepreneurs. Ça crée un lien assez puissant. Et elles l’entretiennent parfaitement puisque dans leur vlog mensuel, tout est fait pour qu’elles ne semblent s’adresser qu’à une seule personne.

L’objectif des publications

Aider et faire de la pédagogie autour d’outils, de bonnes pratiques d’entrepreneur et aussi du bien-être en freelance. Il y a toujours une grande valeur ajoutée dans les contenus qu’ils soient gratuits ou payants. J’ai suivi plusieurs formations qui m’ont aidée à évoluer et dont j’ai été totalement satisfaite.

Le ton

Nous voilà dans le point fort de cette ligne éditoriale. L’humour et la franchise ne sont pas incompatibles. La preuve ! Julia a un côté cash et elle n’hésite pas à dire ce qu’elle pense. Julie est sans doute la personne la plus spontanée du monde entier. L’authenticité n’est pas en reste. L’humour et le ton décomplexé et enjoué sont toujours de la partie.

Ça se traduit comment ? Par des mots qui se rallongent pour imiter l’oral et qui jaillisent comme un cri du cœur : “maiiiiiis” ou “je vais pas y arriveeerrrrr”. Un côté naturel et spontané qui fait mouche.

On retrouve aussi du vocabulaire familier qu’on utilise dans notre quotidien. Là encore, cela crée de la proximité. L’utilisation d’un langage simple et direct instaure une fluidité qui fait que les contenus se lisent vite et bien. Cela n’empêche pas que les notions business soient bien vulgarisées.

De multiples émojis sont insérés intelligemment pour dynamiser l’ensemble et insister sur les diverses émotions qui nous traversent. Ainsi, on débarque dans un article de blog de manière cosy comme si on discutait ensemble.

Le vocabulaire de la marque

Le vocabulaire du webmarketing est omniprésent, mais pas en mode “jargon”. Tout terme inconnu sera expliqué clairement. Les mots phares “freelances” et “entrepreneurs” sont souvent associés aux termes “humains” plutôt que le mot « personne ». C’est intéressant parce que le mot “humain” met plus l’accent sur la personnalité, l’émotionnel que le mot “personne” qui est assez froid et neutre. Toute la sémantique de l’organisation et de la productivité ainsi que le mindset et le bien-être sont aussi développer. Et on hésite pas à parler des 💩 des entrepreneurs quand il le faut ! Et c’est très bien. Bienvenue dans l’univers de J&J.

Les autres éléments de la ligne éditoriale de J&J

La syntaxe est dynamique comme la mise en forme des articles. Il y a beaucoup de liste façon bullet points, y compris sur Instagram. C’est top parce que ça se lit vite et ça attire l’œil. Souvent sur Insta, on trouve des termes en majuscule, une façon intelligente d’attirer le regard ou de mettre l’accent sur un mot.

Comment adapter votre ligne éditoriale sur différents supports ?

La ligne éditoriale doit rester une constante, un fil conducteur qui vous suit sur les différentes plateformes. Que vous rédigiez des articles, des posts sur les réseaux sociaux ou que vous teniez un podcast, ce fil ne doit jamais être rompu.

Alors, on s’adapte simplement en suivant les règles du média où on se trouve et de la cible visée. Sur son site, on intègre les règles du SEO. Sur les réseaux, on prend en compte le nombre de caractères autorisé. Attention, si vous déléguez la rédaction web ou les publications sur les réseaux sociaux, il est crucial que votre ligne éditoriale soit précise et mise par écrit.

D’ailleurs, je vous conseille de créer une charte éditoriale. Ce document de référence encadre la dimension verbale de l’entreprise. La charte précise la ligne éditoriale, mais surtout la manière de l’utiliser.

Elle est enrichie par les objectifs de communication, liste les différents formats éditoriaux utilisés, les sujets à aborder ou pas. Elle précise la façon de s’exprimer au sens large. Elle peut également inclure des conseils d’utilisation de mise en page sur votre CMS ou des exemples de publications sur différents réseaux sociaux. Cette cohérence rédactionnelle est très importante et une charte éditoriale devrait être créée avant même de se lancer dans la création de contenu !

Les avantages d’une bonne ligne éditoriale

Établir votre ligne éditoriale a de nombreux avantages :

  • C’est une très bonne façon de vous démarquer de vos concurrents. En effet, avec un ton différent, qui n’utilise pas la neutralité par défaut, vous êtes davantage présent dans vos contenus. Votre personnalité de marque est plus investie et donc plus attirante pour votre cible.
  • Elle rend vos textes plus attractifs. En trouvant le bon ton, vous vous assurez que vos contenus seront davantage lus. Sous réserve que votre contenu soit de qualité !
  • Elle garantit une cohérence qui est indispensable pour que l’on vous considère comme un professionnel qualifié. Votre expertise est importante, mais la manière dont votre entreprise est perçue également. Si vous sautez du coq à l’âne dans vos écrits, on risque de penser que vous faites la même chose dans votre travail.
  • Quand vous déléguez la rédaction de vos contenus, vous serez certain que votre prestataire saura comment parler au nom de votre entreprise.

 

Alors, votre ligne éditoriale, est-elle bien établie ? N’hésitez pas à m’en parler en commentaire.